Abstract

This article explores the themes of gender, ethnicity, and immigration in post–Second World War Canada, suggesting the 'Fordist accord' that emerged after the war was characterized by continuing inequalities in the labour force, particularly along the lines of ethnicity, 'race' and gender. By examining the controversy surrounding a small group of Polish displaced persons brought to Canada to work in the textile mill of Ludger Dionne, a Quebec member of Parliament, the article provides a window into contemporary debates about immigration and refugees. The Dionne 'scandal' was not only a concern for the public, the press, Parliament, and the labour movement, but also the Department of External Affairs, which had to repair damaged relations with Poland after the women were brought to Canada as displaced persons.

Dans cet article, on explore les thèmes du sexe, de l'ethnicité et de l'immigration au Canada, après la Seconde Guerre mondiale. On y suggère que l'accord «fordiste», apparu après la guerre, était caractérisé par des inégalités relatives à la maind'oeuvre, et plus particulièrement à la «race» et au sexe. En examinant la controverse entourant un petit groupe de personnes polonaises déplacées, amenées au Canada pour travailler dans les usines de textile de Ludger Dionne, député à Québec, l'article ouvre une fenêtre sur les débats contemporains en matière d'immigration et de réfugiés. Le «scandale» Dionne n'a pas été seulement un sujet de préoccupations pour le public, la presse, le Parlement et le mouvement ouvrier, mais aussi pour le ministère des Affaires étrangères, qui a dû rétablir les liens avec la Pologne après que les femmes aient été amenées au Canada comme des personnes déplacées.

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