Abstract

The paper explores the enabling and constraining effects of culture on the framing efforts of social movements by examining the use of children in materials produced by opposing sides of the Newfoundland "Confederation debate" of 1948. Cultural perceptions of children as "future citizens" of the nation coincided with a denominational schooling system which Newfoundlanders had long trusted to administer their children's civic education. The state thus had little role to play in the production of Newfoundland nationals, a situation that induced pro- and anti-Confederate frames to diverge from more familiar discourses on children and nation. The analysis shows how the coincidence of culture and structure generates cultural constrictions that shape social-movement initiatives in sometimes unexpected ways. It also contributes to the literature on the place of children in political debate, and on Newfoundland Confederation more generally.

Cet article explore le rôle facilitateur et limitatif de la culture sur les mouvements sociaux en examinant la place des enfants dans les documents des deux côtés opposés dans le débat de 1948 sur la Confédération. La compréhension sociale des enfants en tant qu'avenir de la nation de Terre-Neuve coïncidait avec un système éducatif confessionnel sur lequel les Terre-Neuviens comptaient pour l'éducation civique de leurs enfants. Par conséquent, l'état n'avait qu'un rôle mineur à jouer dans la production du nationalisme terre-neuvien, une situation qui a provoqué une divergence des cadres pro et anti Confédération par rapport aux discours plus familiers sur les enfants et la nation. L'analyse montre comment la concordance entre la culture et la structure génère des constrictions culturelles qui ont un impact parfois inattendu sur les initiatives des mouvements sociaux. Il contribue également aux recherches sur la place des enfants dans le débat politique et la Confédération à Terre-Neuve.

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