Abstract

This essay offers a reading of Sara Jeannette Duncan's The Imperialist as a novel of citizenship. At the centre of this reading is the enfranchisement of the Moneida Indians, whose uncomprehending abuse of the ballot is contrasted by Duncan with the depth of political feeling in Lorne Murchison to produce a critique of electoral politics—and, arguably, an implicit argument for female suffrage. By critically engaging with the novel's presentation of character and of historical events, the essay builds on existing scholarship on The Imperialist to make a case for the centrality of its political argument.

Cet article présente une lecture de l'œuvre de Sara Jeannette Duncan intitulée The Imperialist en tant que roman sur la citoyenneté. Au centre de cette lecture est l'émancipation des indiens Moneida dont l'abus ignorant du droit de vote est comparé par Duncan avec le sentiment politique profond de Lorne Murchison pour produire une critique de la politique électorale et, possiblement, une plaidoirie implicite en faveur du droit de vote pour les femmes. En utilisant de façon éclairée la présentation des personnages et des événements historiques du roman, l'article se sert d'autres études sur l'œuvre de Duncan pour convaincre le lecteur du caractère central de son argument politique.

pdf

Share