Abstract

Many Canadians recall John A. Macdonald as a politician with an alcohol problem. This view of a key architect of Confederation affects perceptions of national identity and inhibits biographical analysis. Macdonald had a serious but intermittent drink problem for 20 years from 1856. It is unhelpful to relate this to the medical concept of "alcoholism," although he was a recurrent binge drinker; however, he was not consistently drunk. Recognition of his problem underlines the ability that enabled him to survive politically. A secure marriage plus growing public disapproval of inebriation in the 1870s probably explain his changed behaviour.

Beaucoup de Canadiens se rappellent de John A. Macdonald comme d'un politicien ayant un problème relié à la boisson. Cette vision d'un des architectes clés de la Confédération influe sur les perceptions de notre identité nationale et a inhibé les analyses biographiques. M. Macdonald a eu un problème de boisson grave mais intermittent pendant 20 ans, à partir de 1856. Il est inutile de relier ce problème au concept médical de l'alcoolisme. Bien qu'il buvait souvent de grosses quantités de boisson, il n'était pas toujours ivre. La reconnaissance de son problème fait ressortir les aptitudes qui lui ont permis de survivre dans l'arène politique. Un mariage solide et une intolérance publique de plus en plus grande envers l'ivresse dans les années 1870 expliquent probablement son changement de comportement.

pdf

Share