Abstract

The Canadian family-adventure series Adventures in Rainbow Country followed in the wake of the deeply optimistic 1967 Centennial celebrations and reflects the country's long tradition of nation building. Given the rise of the Separatist and Red Power movements in Canada, the program's depiction of the harmonious co-existence of anglophone, francophone, and Indigenous populations is hardly an accurate representation of the era. Its strength lies in both its truths and its untruths, however. While postmodernism has taught us to question dangerous fictions, unmasking injustice, it can also stifle change, since it offers no alternatives to reality. This essay examines the contradictions behind the program's creation and reception in an attempt to explain its lasting impact.

La série d'aventure pour la famille intitulée Adventures in Rainbow Country suit les célébrations très optimistes du Centenaire de 1967 et reflète la longue tradition canadienne de la construction d'une nation. Étant donné la poussée du mouvement séparatiste et du pouvoir rouge au Canada, la coexistence harmonieuse des Anglophones, Francophones et Autochtones décrite dans le programme est vraiment peu représentative de cette période. La force du programme repose toutefois sur ses vérités et ses mensonges. Bien que le postmodernisme nous ait appris à questionner la fiction dangereuse en démasquant l'injustice, ceci peut aussi restreindre le changement puisqu'il n'offre aucune solution de rechange à la réalité. Cet article examine les contradictions dévoilées dans la création et la réception du programme afin d'essayer d'expliquer ses répercussions durables.

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