Abstract

Hilda Neatby (1904-76), long-time professor of history at the University of Saskatchewan, came into her own during the 1950s. A member of the Massey Commission, which reported in 1951, and author of So Little for the Mind (1953), a critique of progressive education, she acquired a high profile based on both of these endeavours. This essay argues that, in her concept of nationhood, her intellectual seriousness, and her posture of moral leadership, Neatby exemplified traits widely shared among others of her generation, and that these traits were manifested as her generation came into its own in the 1950s. The essay reflects on the significance of the decade, partly on the basis of the author's own experience.

Hilda Neatby (1904-1976), professeure d'histoire pendant longtemps à l'université de la Saskatchewan, se fit connaître dans les années 1950. Membre de la Commission Massey qui présenta son rapport en 1951 et auteure de So Little for the Mind, une critique de l'enseignement progressif publiée en 1953, elle se tailla une réputation à partir de ces deux activités. Le présent article avance qu'avec son concept d'esprit national, sa gravité intellectuelle et sa position de leadership moral, Mme Neatby présentait des traits qui étaient partagés par beaucoup d'autres personnes de sa génération dans les années 1950. L'article se penche sur l'importance de cette décennie en se fondant en partie sur l'expérience de l'auteur.

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