Abstract

Based on complementary survey and focus group data on Canadian mass attitudes, this essay examines the effects of changing contexts—public versus private—on the assessment of ethically charged political behaviour. In general, acts seen as public will face harsher scrutiny and more stringent expectations than those deemed to be private matters. The divide between public and private realms is not, however, a simple, linear border, but rather one that shifts and extends along multiple conceptual dimensions, depending upon the details of the activity being assessed and the context of the observer. Locating this boundary more precisely can enhance understanding of ethical priorities.

En tenant compte de données complémentaires sur les attitudes collectives des Canadiens provenant d'un sondage et d'un groupe de discussion, cet article examine les répercussions du contexte public par rapport au contexte privé sur l'évaluation de comportements politiques éthiques. En général, des actions jugées « publiques » seront examinées de plus près et seront visées par des attentes plus rigoureuses que des actions jugées « privées ». La ligne de séparation entre le domaine public et le domaine privé n'est toutefois pas si aisément délimitée mais peut se déplacer et comprendre plusieurs dimensions conceptuelles selon les détails de l'activité qui est évaluée et le contexte de l'observateur. Si ces limites peuvent être identifiées plus clairement, les priorités éthiques peuvent être mieux comprises.

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