Abstract

The treatment of French and Canadian captives taken in the battle of La Belle Famille and the consequent surrender of Fort Niagara, in July 1759, reveals the interplay of Amerindian, Canadian, British colonial, and British military values. The Iroquois negotiated separately with Sir William Johnson, the shape-shifting commander of the victors, to keep a number of prisoners taken in battle and destined for adoption or sacrifice. The British colonies of New York, New Jersey, and Connecticut initially received all the other prisoners from the surrendered garrison, and promptly hired them out to earn their keep. The British Army belatedly applied that they could of the humane new Anglo-French Convention of Sluis, calling for very different treatment of prisoners. The results were bizarre in several respects and, though occurring after years of bloody frontier war, were surprisingly humane even concerning Canadian troupes de la marine officers who were notorious for what would now be called "human rights violations."

Le traitement des Français et des Canadiens capturés pendant la bataille de La Belle Famille et la capitulation conséquente de Fort Niagara en juillet 1759 révèlent l'action réciproque des valeurs des Amérindiens, des Canadiens, des colons britanniques et des soldats britanniques. Les Iroquois négocièrent séparément avec Sir William Johnson, le commandant des vainqueurs, pour garder un certain nombre de prisonniers capturés pendant la bataille et destinés à être adoptés ou sacrifiés. Les colonies britanniques de New York, du New Jersey et du Connecticut reçurent initialement tous les autres prisonniers des garnisons qui avaient capitulé et les engagèrent aussitôt à différents endroits pour qu'ils gagnent leur pitance. L'armée britannique appliqua tardivement la nouvelle Convention anglo-française humanitaire de Sluis, réclamant un traitement très différent des prisonniers. Les résultats furent bizarres sur plusieurs plans mais, bien s'ils se produirent après plusieurs années d'une guerre frontalière sanglante, ils se révélèrent assez humanitaires, même en ce qui concerne les officiers des troupes canadiennes de la marine qui étaient reconnus pour ce qu'on appelle maintenant la « violation des droits de la personne ».

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