Abstract

While concern has been expressed for some time about the impact of rising female employment on informal help to older adults, few studies have directly compared employed and not-employed women and only rarely has research utilized national, population-based samples. This article examines whether paid employment reduces the provision and/or the intensity of specific types of help offered by women to older parents and parents-in-law. Data were drawn from the 1996 General Social Survey of Canada and consist of a sub-sample of women aged 40 to 64 who had at least one parent or parent-in-law alive. The independent variable is employment status (full-time, part-time, not employed). Dependent variables are type of help (meal preparation, cleaning, home maintenance, grocery shopping, transportation, banking and money management, personal care) and intensity of help. Two additional types of help examined are emotional support and checking up or monitoring. The analysis shows that employed daughters and daughters-in-law are less likely than those who are not employed to provide help with banking or bill paying but no differences are found on other types of help. Employment status is not significantly related to the total amount of time spent helping older parents and parents-in-law, although not-employed women spend more time helping with meal preparation. Women employed part-time are less likely to provide emotional support to a parent or parent-in-law. There are no differences by employment status in the likelihood of checking up on or monitoring the parent's or parent-in-law's situation. It is concluded that, on the whole, in the domains measured in this study, employment does not reduce women's provision of help to parents and parents-in-law.

Si l'on s'inquiète depuis quelque temps déjà de l'impact qu'aura le nombre croissant de femmes qui travaillent sur l'aide informelle qu'elles apportent aux personnes âgées, peu d'études se sont attachées à comparer directement la situation des femmes employées et de celles qui ne le sont pas, et on n'a que rarement utilisé des échantillons nationaux représentatifs de la population. Dans ce mémoire, l'auteur cherche à savoir si le fait de travailler empêche les femmes d'offrir les mêmes types et la même quantité d'aide à leurs parents et beaux-parents âgés. Les données sont tirées de l'Enquête sociale générale du Canada de 1996 et consistent en un sous-échantillon de femmes âgées de 40 à 64 ans dont au moins l'un des parents ou beaux-parents est en vie. La variable indépendante est l'emploi (à temps plein, à temps partiel, non employée). Les variables dépendantes sont les types d'aide offerts (préparation des repas, ménage, entretien de la maison, épicerie, transport, opérations bancaires et gestion des finances, soins personnels), et la quantité d'aide fournie. On a examiné deux autres types d'aide : le soutien affectif et la surveillance ou les « visites pour s'assurer que tout va bien ». L'analyse démontre que les filles et belles-filles qui travaillent s'occupent en général moins des opérations bancaires et du règlement des factures que celles qui ne travaillent pas, mais on ne note aucune différence quant aux autres types d'aide. Il n'y a pas de rapport net entre le fait de travailler et la quantité totale d'aide offerte aux parents et beaux-parents âgés, bien que les femmes qui ne travaillent pas participent davantage à la préparation des repas. Les femmes employées à temps partiel offrent habituellement moins de soutien affectif, mais le fait de travailler n'influe pas sur la surveillance ou les visites chez les parents ou beaux-parents. L'auteur conclut que, dans l'ensemble, dans les domaines mesurés dans cette étude, les femmes qui travaillent n'offrent pas moins d'aide à leurs parents et beaux-parents.

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