Abstract

In recent years, considerable attention has been devoted to the value of unpaid work in the economy. One very important aspect of unpaid work is caregiving for chronically ill or disabled people and the question of whether or not family-and-friend caregiving eases the burden on the publicly funded system. Using data from the 1996 General Social Survey, this paper investigates the extent to which the presence of a spouse of a senior aged 55 and over with a longterm illness reduces the amount of publicly funded care received. The findings from the multivariate Tobit analysis show that the presence of the spouse does significantly reduce the amount of publicly funded care used. This result is not gender-specific. The total hours of caregiving by the spouse are valued, as well as the savings generated for the publicly funded system, and the policy issue of tax relief for spouses who are engaged in long-term caregiving is explored.

Depuis quelques années, on s'intéresse énormément à la valeur économique du travail non rémunéré. La prise en charge des malades chroniques ou des personnes handicapées est un aspect très important du travail non rémunéré, dont le corollaire est de savoir si le travail fourni par les aidants familiaux ou amis allège le fardeau du système de santé publique. À partir des données de l'Enquête sociale générale de 1996, l'auteur a cherché à savoir si les personnes âgées de 55 ans et plus atteints d'une maladie chronique qui ont un conjoint font moins appel au système de santé publique. Selon les conclusions de l'analyse multidimensionnelle de Tobit, la présence d'un conjoint diminue considérablement le recours au système de santé publique. Ce résultat n'est pas propre à l'un ou l'autre sexe. L'auteur évalue le nombre total d'heures de soins dispensés par les conjoints, et les économies réalisées par le système de santé publique, et analyse les retombées politiques du dégrèvement fiscal des conjoints qui fournissent des soins de longue durée.

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